Ce 10 juin, les Français et les Belges seront appelés aux urnes pour élire leurs gouvernements. La démocratie de ces 2 pays est garantie par 3 piliers fondamentaux : le suffrage universel (tous les citoyens du pays en âge de le faire ont droit de vote), la garantie du secret du vote (on ne peut donc influencer ou exercer des pressions) et l’exactitude des résultats (chaque vote déposé dans l’urne sera comptabilisé et influencera directement le résultat de l’élection). Nos ancêtres se sont battus (certains en sont morts) pour obtenir ce droit aujourd’hui considéré comme acquis et même parfois snobé.
Dans les deux pays, la tradition est de voter en cochant sur une feuille de papier les noms que l’on souhaite voire élus. Cependant, il est de plus en plus courant d’utiliser des machines de vote et ce 10 juin une grande partie des votants accomplira son devoir électoral sur un ordinateur.
L’évolution est logique : on n’arrête pas le progrès ! Les choses changent et évoluent en permanence, apportant de nouveaux avantages mais aussi de nouveaux inconvénients. Une nouveauté s’impose lorsque les avantages qu’elle offre sont supérieurs aux désavantages créés par ce changement. La facilité de pouvoir être à 100km de distance en 1h plutôt qu’en 2 jours de trajet est responsable d’une grande partie de l’excès de CO2 dans notre atmosphère, être joignable téléphoniquement partout a rendu l’existence d’une séance de cinéma ininterrompue par une sonnerie rare comme une place assise dans le métro de Paris, la possibilité de consulter des images sexys informations sur des millions d’ordinateurs à la fois à des milliers de kilomètres de distance à permis l’émergence des skyblogs et du web 2.0. Chaque nouveauté extraordinaire possède son contrepoids, le prix à payer…
Comme toute nouveauté à son début, le vote électronique est loin de faire l’unanimité. Se posent alors les questions : pourquoi passer au vote électronique ? Ou pourquoi s’y opposer ?