I’m not a virgin anymore/there’s always a first time

Heron I’ve been in the Free Software community for years now. I wrote countless documentation, articles, I translated a lot of stuffs, I did a lot of beta testing/bug reporting/bug triaging, including for a secret project called « no-name-yet », wich later became… Ubuntu. Sometimes, I wrote a quick trivial patch or I play with the code of something. But now that you ask, I must admit that there’s no non-trivial code I wrote in Ubuntu. I’ve no problem with that : a lot of developpers are so bright and talented that I can’t really compete. I contribute with my own weaponry : promoting, writing books, doing conferences.

Anyway, better late than never. I’m proud to say that Hardy Heron will include an obscure but non-trival patch from me : you will be able to stop the background music in gweled (bug #90499). The five people in the world that play Gweled know that it’s a huge improvement !

Car en plus, ils applaudissent !

Les bonheurs du voyage Pour ceux qui n’ont jamais eu la « chance » de voyager, l’avion fait toujours rêver. C’est sûr que passer dans un portique les chaussures dans une main, l’autre tenant le pantalon désormais orphelin de ceinture pour subir une fouille corporelle au milieu de son sac éventré dans l’allée, c’est des plus plaisant.

Vous avez certainement en tête l’image d’Épinal de la jeune hôtesse de l’air des années 60. Rassurez-vous, elle n’a pas changé. Comme le coussin entre les accoudoirs où vous avez tant bien que mal inséré votre fessier, elle a juste 40 ans de plus.

Une fois coincé, les genoux profondément encastré dans l’armature du siège devant vous, on vous servira un jus d’orange servi dans un gobelet spécialement étudié qui se renverserait même sur une table de marbre. Alors sur une tablette de plastique vaguement accrochée à un fauteuil bringueballant dans un avion qui vole à 800km/h dans les trous d’air, je vous laisse imaginer. Comble de la traîtrise : la tablette dispose d’un léger creux qui semble fait pour maintenir ledit gobelet. Ne vous y trompez pas, le bord du creux est légèrement arrondi pour rendre la probabilité d’une catastrophe encore plus proche de l’unité.

Viendra ensuite le snack. À ce sujet, je me souviens particulièrement bien d’un petit sachet intitulé « Power Mix » sur un trajet Guadalajara-Houston. Je n’ai compris le nom qu’après avoir passé deux heures à tenter de l’ouvrir. Car de la « power », il en fallait. Finalement, après un long combat contre ma fourchette en plastique et ma dentition, l’aluminium a fini par cracher 3 misérables cacahouètes sucrées. Sur le même vol, j’ai reçu une portion royale de confiture, une plaquette de fromage à tartiner grande comme un poing et un plein sachet de salami. Mais de pain point ! J’y finalement découvert sous ma serviette deux misérables crackers grands comme des jetons de casino. Comme je refuse de gaspiller le moindre gramme de nourriture (après tout, je l’ai payé), j’ai dû faire appel à toute ma science du tetris pour me concocter un consommable qui incluait tous ces ingrédients.

Petit guide de déplacement urbain au Mexique

Je vous avais raconté que, au Mexique, il n’y a que des 4×4. Ce n’est pas tout à fait vrai. On trouve en effet aussi plein de coccinelles et de vieilles grosses américaines toutes rouillées.

Il est relativement plus courant que chez nous de décorer les voitures, d’y ajouter des insignes, des autocollants. Lorsque j’ai vu pour la première fois un pick-up arborant une croix gammée, j’ai eu le réflexe d’être choqué. J’ai en effet beau savoir que ce symbole possède des tas de significations très bien, je n’en reste pas moins formaté par le conditionnement européen. Jusqu’à ce que quelqu’un me dise : « Ben le symbole est pas connu de tout le monde. Les gens peuvent trouver le truc chouette et le coller sur leur voiture. »[1]. Et j’ai fini par m’habituer aux légères extravagances des conducteurs. Voire à les apprécier dans certains cas.

linux car

Notes

[1] Ce qui, à vrai dire, se tient tout à fait. C’est pas parce qu’un type a dit en 33 « Et les gars, j’ai trouvé chez les bouddhistes une bonne idée pour mettre sur notre drapeau » qu’on ne peut plus décorer sa voiture comme on l’entend

Non à la vivisection…

Je viens d’apprendre que le Mexique vient de décider d’arrêter les expérimentations sur les rats suite à des nombreuses plaintes de la société protectrice des animaux. À la place, les expériences seront désormais menées sur des avocats.

Avocat

Écologie et Tortillas

Une différence culturelle qui me marque profondément est l’absence total de conscience écologique dans la société mexicaine.

Tout d’abord, tous les Mexicains roulent dans d’énormes 4×4, des vans monstrueux ou dans les tristement célèbres Humvee. Chez nous, force est de constater que rouler en 4×4 est devenu presqu’une insulte. Ici, il n’y a tout simplement que ça. Bonjour les les gaz à effet de serre.

Mais ce qui m’a marqué le plus cruellement est l’absence complète de recyclage. Ici, pas de sacs poubelle payants comme en Belgique mais, également, pas de bulles à verre, pas de parcs à containers, pas de recyclages cartons, papiers, PVC : absolument tout part à la poubelle. Cela va à l’encontre de tout mon endoctrinement et, sans exagérer, je dois à chaque fois me forcer pour arriver à mettre, la main tremblante, un journal, une boîte en carton ou une bouteille dans la poubelle.

Linux, Tequila et courroie de transmission

Linux, Tequila et courroie de transmission

Quelle aventure ! Mes amis, quelle aventure ! Et dire que, à la base, tout cela est venu de ce post sur mon blog. En effet, suite à mon annoncer, je recevais un mail de Patricio. Malheureusement, Patricio ne pouvait pas venir à ma « Feisty Party » du vendredi soir car il habite à l’autre bout de la ville. Qu’à cela ne tienne me dit-il, samedi il se rend justement à LinuxCabal avec son ami Thomas. Et Thomas habite Zapopan, il pourrait me prendre en voiture.

Après un échange de mails, il apparaît que Thomas habite … à 3 maisons d’ici !

À la mexicaine…

Un vendredi soir à Guadalajara. 21h30. Les amis arrivent. On s’assied sur la terrasse, on boit un verre, on discute. Au programme de la soirée : un concert de Funk-Jazz. Ou bien est-ce du ska ? Est-ce que vous avez faim ? Va-t-on manger un morceau avant le concert ou pas ? Discussions. Hésitations. 22h30. Direction le restaurant, finalement. […]

Heureux qui comme Ulysse…

Assis à la terrasse d’un café, en plein soleil, un palmier dans mon champ de vision, je poste mon premier billet depuis le Mexique. Et comme je ne veux pas vous rendre jaloux, mais alors là pas du tout, je ne vous parlerai pas du petit déjeuner au bord de de la piscine à l’ombre des orangers. Mais quelle aventure pour en arriver là !