L’apnée, un sport à couper le souffle

Chers lecteurs. Je vous délaisse beaucoup ces derniers temps. Et savez-vous à quoi j’occupe mes temps libres, loin de vous et de mon clavier ? noel_houfalise_134.jpg

Je prends un malin plaisir à aller faire le mariole à 30 mètres de profondeur, sans oxygène, dans une eau noire, puante et très froide.

— Il est fou !

Oui. Je suis un apnéiste.

17,1 mètres

Mon corps flotte paisiblement à la surface de l’eau, je ferme les yeux et expire doucement. Profondément. Le soleil me caresse le visage. Inspiration. Une voix :
— J’y vais après toi ?

Expiration. J’acquiesce du menton. J’ouvre les yeux, je regarde une dernière fois le ciel bleu. Inspiration. La dernière avant longtemps, très longtemps. Inspiration. Encore une goulée d’air. Je me concentre sur la bouée. Encore une bouffée, inspiration, inspiration, inspiration…

Ma tête a plongé, je tends me jambes. Je sens mes palmes battre l’air vainement, j’aurais dû me lester un peu plus. Je brasse, une fois, deux fois, je suis dans l’eau, je commence à descendre.